Consacré par le « Sublime Daï », à la suite d’une série d’interrogations, « Patriarche de Memphis » (28e degré) et « Patriarche de la Cité Mystique » (29e degré), le candidat déambule dans le temple et franchit les différents seuils du « sanctuaire des esprits », où il reçoit, à différentes stations (« obélisques »), les enseignements suivants, aux parfums de galbanum, de mastic, de benjoin et de santal, déposés dans l’encensoir par le « Céryse » :
Le Sublime Daï : « N’oublie pas qu’il n’y a rien de réel, que le bien qu’on a fait. Continue ton voyage et apprends à bien mourir. Cette porte te livrera le passage qui conduit de l’Orient à l’Occident. Elle indique le commencement et la fin de la vie humaine, la même que le soleil parcourt chaque jour. »
« Fils de la Terre, sonde les replis les plus cachés de ton cœur, connais-toi toi-même ; cette connaissance est le grand pivot des principes de notre institution, ton âme est une pierre que tu dois polir et y tracer des plans parfaits, travaille donc sans cesse à les perfectionner, dépouille-toi des vices que le monde profane t’a donnés, brise la chaîne des préjugés … car tout ici bas n’est que vanité. »
Le Sublime Maître du Souffle : « Le soleil féconde la nature et c’est par le travail qu’elle nourrit ses enfants. Les caresses de ces enfants symbolisent l’amour. L’amour, c’est l’âme de la nature. L’univers c’est l’amour de l’ordre et de l’harmonie des corps et des êtres. »
Le Sublime Premier Mystagogue : « Par un sentiment d’équité, lorsque nous voulons juger les autres, faisons un retour sur nous-mêmes. L’union quand elle est parfaite satisfait tous nos désirs et simplifie les besoins. C’est une fortune constante. »
Le Sublime Second Mystagogue : « Homme, régent de l’univers, chef d’œuvre de la création, médite ta sublime destinée. Ton âme survit aux choses matérielles et ne périra point, voilà ton vrai titre de noblesse. Sois pour autant sans orgueil, cultive ton âme immortelle, tu seras alors heureux au sein du malheur, inébranlable au plus fort des orages, et tu mourras sans frayeur. »
Le Scribe : « Le Triangle est l’objet principal de notre Ordre. Il symbolise l’Unité. L’Unité est le principe de vie, l’unité est ce nœud sublime auquel se rallie nécessairement la chaîne des causes. »
Le Sublime Daï : « N’oublie pas qu’il n’y a rien de réel, que le bien qu’on a fait. Continue ton voyage et apprends à bien mourir. Cette porte te livrera le passage de l’Orient à l’Occident. Elle indique le commencement et la fin de la vie humaine, la même que le soleil parcourt chaque jour. »
[Archives privées]