L’Ém. P. annonce : « Je vais maintenant vous donner l’explication des symboles de l’Ordre »
« Les trois Grandes Lumières placées aux angles du triangle équilatéral représentent les trois apôtres favoris de notre Sauveur, c’est-à-dire Pierre, Jacques et Jean, Ce dernier étant le préféré car, penché sur le sein de notre Sauveur, il en recevait les instructions qu’il communiquait ensuite si fidèlement aux autres disciples. Les neuf Lumières Secondaires, régulièrement réparties entre celles que nous venons de citer, représentent les neuf autres Apôtres, dont un, symbolisé par la bougie que nous avez éteinte, trahit son Seigneur et Maître. »
« Le crâne et les os en sautoir, emblèmes de l’état mortel, sont placés au pied de la Croix.
Ensemble, ils nous rappellent l’endroit, appelé en Hébreu “Golgotha”, auquel Simon de Cyrène fut contraint de porter la Croix sur laquelle notre Sauveur fut crucifié. Le crâne nous rappelle aussi le sort de Simon de Syracuse, qui fut admis dans notre Ordre illustre, mais viola son serment en trahissant la confiance de l’Ordre auprès des Infidèles. Ceux-ci, bien qu’ils eussent profité de sa trahison, méprisèrent le traître et firent trancher et envoyer sa tête au Grand Maître des Chevaliers du Temple qui ordonna qu’elle fut placée au sommet de la flèche d’un clocheton ou pinacle, le crâne ouvert, le cerveau exposé aux rayons brûlants du soleil, comme un avertissement pour tous. C’est pour rappeler cet événement que, durant nos cérémonies, on donnait autrefois ce signe. »
« L’Agneau, la Colombe et le Coq sont des symboles sacrés de l’Ordre. Le premier représente l’Agneau Pascal, sacrifié depuis la fondation du monde. La Colombe symbolise le Tout-Puissant Consolateur, qui descendit, tel une colombe, sur le Christ, lors de son baptême, signe par lequel Sa mission divine fut indiquée à Saint Jean le Baptiste.
Le Coq est le veilleur de l’Ordre: comme son chant annonce l’aurore, nous espérons qu’à cette heure silencieuse, il nous rappelle nos devoirs de Chevalier du Temple, afin que nous puissions ainsi, très tôt, penser à implorer assistance pour être à même de nous en acquitter tout au long de la journée qui commence, Puissions nous toujours accueillir ce chant comme une mise en garde amicale et ne jamais avoir cause de le craindre comme le rappel périodique d’un vœu transgressé. »
[Archives privées]